Vous avez oublié de déclarer votre poulailler ? Attention à cette grosse amende qui peut faire peur..

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4 min de lecture

06 avril 2024

Envie de rejoindre le club très fermé des éleveurs urbains et de savourer le plaisir d'œufs frais au petit-déjeuner ? C'est une idée à la fois charmante et durable, mais avant de transformer votre jardin en petit havre de paix pour gallinacés, il y a quelques pépites de sagesse à picorer. Vous ne voudriez pas qu'une amende extravagante de 6000 euros vienne gâcher la fête, non ? Eh oui, en France, le législateur ne rigole pas avec le bien-être animal et la tranquillité publique. Ignorer ces réglementations, c'est un peu comme jouer à "Poule, renard, vipère" avec votre portefeuille – risqué.

Avant de planter le premier piquet

Votre premier rendez-vous ? La mairie.

Eh oui, avant même de choisir entre une Sussex et une Marans, vérifiez que votre projet ne va pas à l'encontre des lois locales. Certains quartiers ou résidences ont des règles strictes, parfois plus serrées qu'un enclos de poules.

Pour les installations poulaillères de moins de 5 m², respirez, aucun formulaire à remplir. Ces petits espaces, souvent mobiles, sont prêts à accueillir vos nouvelles amies à plumes sans embûches administratives. Par contre, si vous visez plus grand (entre 5 m² et 20 m²), une déclaration de travaux vous attend patiemment à la mairie, formulaire cerfa 13404 08 sous le bras. Et pour un poulailler version XXL (plus de 20 m²), c'est le grand jeu : permis de construire requis !

Si vous ne respectez pas ces conditions, vous pouvez être condamné à payer une amende allant jusqu’à 6 000 euros ! De quoi transformer votre poule aux oeufs d’or en véritable cauchemar... 

Poules en chiffres : combien, comment, et à quelle distance ?

Gardons les pieds sur terre : l'élevage de plus de 50 poules bascule dans le domaine commercial. Pour un usage purement familial et non commercial, la barre est donc fixée à 50 poules.

Pas de distance minimale imposée pour ces petites élevages, mais garder le cap sur le bon sens et la courtoisie vis-à-vis du voisinage est de mise. Imaginez que vos poules décident d'organiser un concert matinal sans prévenir...

Bruits et odeurs : les poules aussi peuvent être des voisines bruyantes (et odorantes)

Les coqs, avec leur chant matinal, peuvent vite devenir les bêtes noires (ou blanches, selon la race) de vos voisins.

La loi est claire : aucun bruit excessif ne doit troubler la quiétude du quartier.

Et si l'odeur du poulailler évoque plus la ferme abandonnée que le petit coin de campagne idyllique, attendez-vous à des grimaces. En gros, un poulailler propre et bien tenu est le secret pour des relations harmonieuses avec le voisinage.

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Pour conclure : un poulailler, oui, mais pas à la légère

Installer un poulailler, c'est un peu comme adopter un nouvel animal de compagnie : cela demande réflexion, préparation et un zeste de paperasse.

Mais en respectant les règles du jeu, vous et vos poules pourrez couler des jours heureux, sans craindre de voir débarquer la maréchaussée pour une histoire d'amende.

Un conseil ? Restez informé, et n'hésitez pas à demander conseil. Après tout, un bon voisinage, c'est aussi savoir partager ses œufs frais !

L'équipe Kadran